Troie - Akhénaton, Sako: текст песни id 45237852
L’orée du 21ème siècle
Voit l’apogée de l'éternel combat,
Opposant les Troyens de la variété
Aux Spartiates,
Valeureux guerriers du sens,
Ayant comme seules armes
La puissance de leurs sons
Et leurs âmes, la ferveur
Et la violence de ces affrontements
Donnent la sève de ce glorieux récit.
A l’heure oùcelui-ci vous est conté,
Les Spartiates débarquent sur la plage.
«J'ai pris le champion de ton trou,
Il a rejoint l’autre rive,
Traînésous les murs de Troie,
Attachéderrière un char d’Audrime,
Le soir venu, c’est dans la douleur
Que les frères de mon camp
M’ont réclaméAchille,:
Je t’en prie, rends-nous le foie !
Ils ont séquestréle verbe,
Jamais j’arrêterais le combat
Jusqu'àque ces imposteurs
Se la ferme, le soir,
Les condamnent àvoir venir
La charge de Myrmidon,
Dressépour écraser,
Cravacher les perpidons.
Ôverbe, regarde l’horizon,
La mer est couverte.
On vient pour te sortir hors de ta prison,
Retourne làoùles bercés sont allègres,
Les avants beaucoup tomberont
Sous la catapulte et l’arbalète.
Tour d’ivoire, geôle aux mille pierres,
Artiste de l’illusion, oùles paillettes brillent,
Oùles fils de nos rimes étrillent,
Y’a pro-fusion
Les rangs s'étiolent sur les marches
oùy'a les têtes de leurs idoles.
La plage a étéprise,
Et la terreur s’est répandue au
Sein des c? urs, Troyens dépéris,
La colère et la masse
de guerriers Spartiate ne cessait de grandir.
Le vent de la libertésoufflait et dans la geôle du père.
«Entends-tu la complainte
Du vaillant qui mord la poussière,
Qui meurt pour une cause noble,
Pauvre, loin de ses terres,
Chute pour le bien le plus précieux
De l’Homme,
De sombres récits décorent mon corps,
J’ai la pore de mon corps de mon argile,
Avec des rêves plein les poches,
Le chemin emprunté, en forçant bras,
C’est bien trop souvent le front des proches,
Les lanternes qu’on décroche,
Eclairent peu nos voix,
Alors tenez-vous prêts àl'affront des proches,
Drame dans la plaine,
Casques, armures noirs pour la peine,
C’est ma mémoire,
Faut-il vraiment voir pour la perdre?
Si d’aventure tu guerroyais sur ces pistes
Le dernier flash de ta vie
Serait d’Achille le guerrier triste.
Ô, Troyens, je vous en conjure,
Rendez-nous les mots,
Rendez-nous les songes,
Rendez-nous les jours les nuits,
Passés qu'àmain la main,
Ecrits en majuscule,
Récitant àvoix haute
Tous les poèmes du crépuscule,
Mars coule dans nos veines,
Et rien ne pourra changer ça.
La multitude de nos hoplites
Recouvrent la plaine,
Cette corse inouïe rend jaloux
Le Soleil lui-même,
Tant bien qu’un mouvement de pas
Jette l’ombre sur la Terre !
Nous voici àl'orée,
Du jour-gloire de mes frères,
L’entêtement de Troie l’aura donc
Menéàsa perte,
Pleurs dans mon sillage,
Tous ravisseurs verbes,
Leur maudit palais,
Je le démolirai pierre par pierre,
Rimes après rimes,
Lettres après lettres,
L’histoire de la musique retiendra,
Qu’on a marteléleurs noms sur les tablettes,
Et si un jour, leur descendance se relève,
Ils reverront nos trirèmes,
Je le jure par mon glaive !
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